Courons avec persévérance

1 Nous donc aussi, puisque nous sommes entourés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance l'épreuve qui nous est proposée. 2 Faisons-le en gardant les regards sur Jésus, qui fait naître la foi et la mène à la perfection. En échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix en méprisant la honte qui s'y attachait et il s'est assis à la droite du trône de Dieu. 3 Pensez en effet à celui qui a supporté une telle opposition contre lui de la part des pécheurs, afin de ne pas vous laisser abattre par le découragement.

J'aimerais partager avec vous une parole que j'ai reçu du Seigneur. Nous avons pris l'habitude avec mon mari de faire du footing régulièrement, et alors que nous courions, il s'est mis à pleuvoir. Le Seigneur m'a dit : « Heureux ceux qui courent en esprit, car ils verront le royaume de Dieu ». Le terme « heureux » se traduit par « makarios » en hébreu, et signifie « béni ». La vie chrétienne est comparée à une course, et ceux qui s'y lancent reçoivent la faveur de Dieu. 

L'auteur des Hébreux nous exhorte à courir avec persévérance. La grande nuée de témoins, que sont nos aînés dans la foi nous laissent un exemple à suivre. Ils nous entraînent à leur suite dans cette course de la foi. 

Le Seigneur nous appelle à nous débarrasser de tout fardeau et le péché (verset 1), qui ralentissent et entravent notre course. C'est une nécessité pour tous ceux qui veulent vivre en Jésus-Christ. Les juifs à laquelle s'adresse cet épître ont reconnu Jésus comme leur Messie, mais sont léthargiques dans leur engagement pour Lui ; et sont tentés d'abandonner la vérité pour retourner aux pratiques du judaïsme. 

La vie chrétienne n’est pas une promenade dominicale ; elle exige une discipline semblable à celle que pratiquent les athlètes qui font tout pour gagner l’épreuve sportive dans laquelle ils sont engagés.

« La vie chrétienne n'est pas une promenade dominicale, elle exige une véritable discipline » 

J'ai fait un rêve dernièrement, où nous étions pourchassés par l'ennemi. J'ai demandé à plusieurs reprises à la personne qui m'accompagnait de courir car elle ne réalisait pas le danger, et marchait au pas. J'ai refermé le portail derrière nous, et j'ai vu l'ennemi essayer de l'ouvrir. Il y avait une voiture à notre disposition, et la personne avec moi n'avait pas encore mis ses baskets. Je me suis réveillée à ce moment de l'histoire, avec un essoufflement au cœur. 

À la suite de ce rêve, le Seigneur m'a dit : « ce n'est plus le temps de marcher mais de courir dans l'esprit », afin de ne pas être pris par les pièges de l'ennemi. C'est une exhortation pressante et un avertissement que Dieu donne à son Église, car « notre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer ». 1 Pierre 5.8

Nous reconnaîtrons humblement, qu'il y a des périodes de notre vie, où le relâchement est présent. Dans ces moments d'affaiblissement, le Seigneur est celui qui met : « une voiture à notre disposition », qui nous fait grâce pour que l'on continue d'avancer. Ce n'est plus le moment de mettre ses baskets pour courir, mais de prendre la voiture à notre disposition, car l'ennemi nous pourchasse. 

« Ce n'est plus le temps de marcher mais de courir dans l'esprit » 

Je vois bien des personnes fatiguées, qui n'ont pas rejetés leur fardeau au pied de la croix du Christ ; et certaines, sont pris dans des péchés. La course dans laquelle nous nous sommes engagés ne peut se faire qu'en regardant à Jésus-Christ. C'est Lui qui fait naître la foi et la mène à la perfection. (verset 2) La version semeur de la Bible, nous apprends que Jésus est celui qui a ouvert le chemin de la foi, c'est-à-dire qu'Il est le chef de la foi, le pionnier, l'initiateur. Il est aussi « l’objet de notre foi », celui vers qui nous tournons notre regard, car Il est notre modèle ultime, notre vision. 

L'apôtre Paul a saisi cette révélation, c'est pourquoi, il était près à perdre ce qu'il était, ses qualités, « à cause du bien suprême qu'est la connaissance de Jésus-Christ ». Philippiens 3.8 Qu'en est-il de nous ? Sommes-nous prêts à un tel sacrifice ?