Demeurer constant

10 Enfin, mes frères et soeurs, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa force toute-puissante. 11 Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les manoeuvres du diable. 12 En effet, ce n'est pas contre l'homme que nous avons à lutter, mais contre les puissances, contre les autorités, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes.

13 C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. 14 Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice; 15 mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix ; 16 prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; 17 prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu.

18 Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. 19 Priez pour moi, afin qu'il me soit donné, quand j'ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l'Évangile, 20 pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, et que j'en parle avec assurance comme je dois en parler.

Dans la lettre aux Éphésiens, l'apôtre Paul enseigne deux principes fondamentaux de la vie chrétienne, celui de résister dans le mauvais jour et de tenir ferme après avoir surmonté l'épreuve. (verset 13) Nombreux sont ceux qui enseignent sur l'importance de tenir ferme dans l'épreuve, ce qui est une bonne chose et souhaitable. N'oublions pas la suite de l'exhortation, qui est de tenir ferme après l'épreuve. Nous reconnaitrons humblement, qu'il est aisé de se relâcher. Quel athlète ne s'accorde pas un temps de repos après son épreuve ? Quel étudiant ne s'accorde pas un rythme moins soutenu après ses examens ? Lorsque les beaux jours apparaissent, l'épreuve est terminée, nous sommes appelés à la constance, la persévérance. 

Prenons l'exemple de la fourmi. « En été elle prépare sa nourriture, pendant la moisson elle récolte de quoi manger ». Proverbes 6.8 L'été est l'image des beaux jours et des jours meilleurs. La fourmi est au travail dans les bons jours, et récoltera pendant la moisson. Celui qui s'est assoupi, à l'image du paresseux, n'aura rien à récolter lorsque viendra la saison. Il connaîtra ainsi, la pauvreté et la misère. « Voilà que la pauvreté te surprend comme un rôdeur, et la misère comme un homme armé ». Proverbes 6.11

Pour nous, en tant que chrétien, se mettre au travail, c'est veiller, tenir ferme. Tenir ferme après un temps d'adversité est une nécessité afin de ne pas être pris dans les pièges de l'ennemi. 

« Veillez avec une entière persévérance » 

Lorsque la saison est meilleure, les bénédictions tant attendues arrivent, nous devrions redoubler de vigilance. L'apôtre Paul nous exhorte pour cela, à prendre toutes les armes de Dieu. (verset 13)

Le combat ne consiste pas en exploits momentanés ; nous sommes responsables de ne pas nous laisser séduire, distraire. L'ennemi est rusé. Toute prétention de notre part nous expose à nous laisser attirer dans ses pièges et à y tomber. « Soyons sobres, restons vigilants : notre adversaire, le diable, rôde autour de nous comme un lion rugissant, qui cherche quelqu’un à dévorer ». 1 Pierre 5.8

Notre combat consiste à se revêtir de : « toutes les armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable ». (verset 11) Vous remarquerez, qu'il ne nous est pas demandé de fabriquer des armes pour combattre notre adversaire. Elles ont été préparées d'avance pour nous. Il nous suffit de nous en emparer. Ces armes ne sont pas humaines mais spirituelles, puisque « ce n'est pas contre l'homme que nous avons à lutter, mais contre les principautés dans les lieux célestes ». (verset 12) C'est en se fortifiant dans le Seigneur, jour après jour, que nous pourrons les vaincre. 

« Notre responsabilité est de prendre toutes les armes de Dieu » 

Le livre des Proverbes nous enseigne que : « la sagesse de l'homme avisé, c'est de discerner sa voie […]». Proverbes 14.8 Par la sagesse, que procure le Saint-Esprit, nous sommes capables de discerner le chemin que nous empruntons, et ainsi, de ne pas nous laisser surprendre par l'ennemi. Avez-vous remarquez que Jésus n'a jamais été pris au dépourvu ? Il connait toutes choses. Il savait par avance que Judas allait le trahir, que Pierre allait le renier trois fois, que les pharisiens allaient le rejeter etc. Le Seigneur nous avertit des faux pas, des mauvaises directions afin que nous nous en écartions. 

En ce qui concerne les temps et les moments, nous ne sommes pas dans les ténèbres pour que l'ennemi nous surprenne comme un voleur. « Nous sommes, au contraire, des enfants de la lumière et des enfants du jour […]». 1 Thessaloniciens 5.5 

Si un homme vient à être surpris en faute, en d'autres termes, il a été pris par les pièges de l'ennemi, c'est sans doute qu'il a manqué de vigilance et de discernement. À l'inverse, l'homme spirituel est capable de veiller sur toutes choses, car son esprit est ascendant à son âme et son corps. Soyons des hommes et des femmes spirituels.